En route pour la "culture urbaine"
Projet « Cultures urbaines » avec
le collectif Contratak et la Rampe d’Echirolles
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Professeurs responsables : Mmes Senn et Taris
Classe concernée : 2 MRC. 2de bac professionnel. Métiers du commerce et de l’accueil
Ce projet s’inscrit dans le PARCOURS D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE des élèves. Il a pour but de faire découvrir aux élèves les arts propres à la culture urbaine : rap, street art et danse hip hop. Nombre d’élèves : 30
Un projet réalisé en 3 temps :
- Atelier rap avec Youri Chaltiel et Mathias Claveau du collectif Contratak. 2 groupes de 15 élèves. 12h d’atelier pour chaque élève.
- Présentation et découverte de la culture hip-hop et histoire du rap
- Jeux d’écriture
- Choix de l’instrumentale, d’un thème (« l’argent » pour l’un et libre pour l’autre) et création d’un morceau (écriture individuelle d’un couplet et écriture collective d’un refrain)
- Enregistrement du morceau : chaque élève enregistre son couplet, scande son texte sur la bande-son dans les véritables conditions d’un studio d’enregistrement.
- Prestation scénique au CDI devant un large public d’élèves, de professeurs et du personnel administratif
- Expo d’œuvres de street art au CDI et à la Maison des lycéens
- Cette action s’est déroulée au lycée sans intervenant. Elle remplace le parcours street art à Grenoble qui n’a pas pu avoir lieu.
- Chaque groupe choisit une œuvre de street art, l’imprime en couleurs et la place dans un cadre. Réalisation de cartels pour les 2 expos et présentation et analyse de le l’artiste et de l’œuvre sous la forme d’exposés devant la classe.
- Spectacle de danse : « le grand sot » de Marion Motin à La Rampe d’Echirolles
- en amont du spectacle : présentation du parcours exceptionnel de la chorégraphe. Ana lyse d’extraits de spectacle, de clips vidéo.
- le 4 mai en séance scolaire. Spectacle à la Rampe.
Bilan du projet : les résultats obtenus
Les objectifs suivants ont été atteint :
- Comprendre le processus de création d’une œuvre artistique
- Développement de la créativité et de l’imagination
- La maitrise d’outils numériques pour créer du son et des images dans une intention artistique
- Fédération des élèves, des enseignants autour d’un projet en équipe
- S’engager dans un processus de création collectif
- La satisfaction d’une réalisation concrète et du résultat obtenu
Ce projet représente une véritable une ouverture culturelle sur les arts urbains : rencontre avec des artistes, découverte d’œuvres (clip de rap, œuvres de street art, danse hip hop), sensibilisation à l’écriture et au langage de la culture urbaine.
- Les élèves sont entrés facilement dans ce projet d’éducation artistique car cette proposition de création d’une chanson de rap fait écho à leurs pratiques et leurs gouts musicaux. L’univers du rap avec ses codes visuels, langagiers et musicaux leur sont familiers. En revanche, chanter au micro devant une soixantaine d’élèves a suscité de l’angoisse chez certains (et c’est bien normal !) : la prestation scénique aurait nécessité plus de temps de préparation. D’autres élèves, au contraire, se sont montrés très à l’aise dans cette prestation de concert de rap qui a été filmé pour un usage interne.
- Le spectacle de danse de Marion Motin a été très apprécié par les élèves. Cette chorégraphe imprégnée de culture pop, casse les codes de la danse contemporaine et du hip hop en proposant un spectacle décalé, drôle et « survolté ». Les codes du spectateur sont également chamboulés : les danseurs provoquent en quelque sorte ce public de 500 élèves qui acclame, applaudit, chante…
Le bilan est très positif dans l’ensemble : les élèves ont bénéficié d’une ouverture culturelle sur les arts urbains tout en travaillant des compétences scolaires et en exerçant leur sensibilité.